Apparu au début du XXe siècle, le plastique s’est vite imposé comme une matière incontournable à la fois souple et résistant, transparent ou coloré, son potentiel incroyable et sa grande modularité ont séduit les industriels. PVC, polycarbonate, propylène, les déclinaisons sont nombreuses et s’adaptent à tous les usages. Malheureusement l’utilisation de ces plastiques a de très graves conséquences pour notre environnement. Aujourd’hui face à ce risque majeur, les chimistes explorent de nouvelles voies moins polluantes pour des bâtiments plus écologique: les plastiques issus des plantes.

Le problème du plastique

Peu à peu, les objets plastiques ont envahi notre quotidien, on le porte dans nos vêtements, on le trouve dans nos cuisines, on construit et on fait nos courses avec. Bref, il est omniprésent.
Mais le plastique pose deux problèmes d’envergure :

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Premièrement son origine : les polymères utilisés dans la fabrication du plastique sont directement issus du pétrole, matière non renouvelable qui s’épuise et devient de plus en plus chère.

Deuxièmement, le plastique ne se dégrade pas et sature les écosystèmes de la planète. L’exemple le plus parlant est sans conteste le « continent plastique » au large du pacifique, une zone immense saturée en déchets plastiques qui mettent en péril les espèces animales qui y vivent.

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Enfin la réputation du plastique est entachée de scandales sanitaires. Utilisés comme contenant pour l’alimentation, certains polymères, comme le polycarbonate libèrent les produits chimiques qui ont servi à sa fabrication. C’est le cas pour le bisphénol A, un composant dangereux qui contaminait la nourriture et notamment le lait maternel dans les biberons.

La solution verte

Les chimistes ont choisi de miser sur les plantes pour assurer le futur du plastique. La principale source du bioplastique, c’est l’amidon. Un glucide que l’on retrouve dans les grains de maïs, le blé ou les pommes de terre par exemple.

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Des ressources renouvelables mais en concurrence avec l’alimentation (pour produire une tonne de bioplastique, il faut l’équivalent de 0,7 ha de culture de blé). Toutefois lors du processus d’extraction du lait d’amidon, les protéines végétales peuvent être récupérées et recyclées dans les filières d’alimentation animale.
Le processus de fabrication du plastique bio-sourcé reste nettement moins préjudiciable pour l’environnement. L’utilisation des enzymes (molécule naturelle et non polluante) pour former les polymères carbonés se substitue à l’emploi des produits chimiques nécessaires à la confection du plastique issu des hydrocarbures.
L’atout indéniable du bio-plastique est sans nul doute sa propriété biodégradable. Dans l’environnement, les sacs disparaissent en moyenne au cours de 6 mois.

En somme la filière du bio-plastique s’avère moins gourmande en énergie (la température de transformation de l’amidon en polymères utiles est de 60° contre 850° pour le plastique traditionnel.) et limite les rejets de CO2 dans l’atmosphère. Cette filière peut aussi fonctionner en circuit court et limiter notre dépendance au pétrole.

Un futur prometteur

De nombreuses autres sources font actuellement l’objet de recherche et de développement. Les algues brunes représentent une alternative très interessante au blé ou au maïs.

https://youtu.be/TvHlVga93Es

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